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Barbara Santos nous offrira une réflexion sur les perspectives et difficultés rencontrés par des entrepreneurs et des acteurs de l’économie suisse partis tenter l’aventure brésilienne.

Barbara Santos, pourquoi avez-vous décidé de travailler sur le thème des suisses au Brésil? Avez-vous un lien particulier avec le Brésil?

J’ai décidé de travailler sur ce thème pour deux raisons. D’abord parce que j’adore voyager, mais surtout parce que je parle quatre langues, dont le portugais, et je voulais mettre à profit cette caractéristique pour un projet professionnel. En tant que pays hôte du prochain Mondial et des Jeux Olympiques en 2016, le Brésil me paraît être le terrain idéal pour mettre à la fois en pratique les compétences acquises pendant mes études en journalisme et ma langue maternelle. Ensuite, j’ai choisi de travailler sur un thème économique – les entreprises suisses – parce que c’est un domaine du journalisme qui m’intéresse et que j’avais d’explorer. Je ne vais pas cacher que la finance c’est pas ce que je préfère. Mais après avoir fait toute ma scolarité, mon gymnase et même une année d’études universitaires en économie, j’ai développé un intérêt particulier pour ce qui touche à l’économie d’entreprise. J’ai donc cherché à mettre sur pied un projet qui réunisse ces deux intérêts.

Quel axe avez-vous choisi pour votre article? Que voulez-vous mettre en avant?

C’est une très bonne question… À laquelle je ne répondrai pas vraiment. Toute la difficulté de cette campagne de crowdfunding a justement été de parler de mon projet sans totalement dévoiler l’angle de mes articles. En journalisme, il est important de traiter l’information sous un angle exclusif car c’est ce qui donne de la plus value au travail journalistique. Alors, étant donné que mon objectif sera de proposer mes articles à des publications romandes et sachant que certains médias ont envoyé des correspondants sur place, j’ai dû trouver un équilibre dans les informations que je dévoile afin de préserver la plus-value de ma démarche.

Comment allez-vous procéder sur place? Êtes-vous déjà en contact avec des entrepreneurs suisses établis au Brésil?

Une partie importante du travail se déroule déjà avant le départ. Cela fait quatre semaines que je fais des recherches approfondies et que je prends contact avec des entreprises établies au Brésil. Le but étant d’évaluer l’intérêt que peuvent avoir ces entreprises et si un déplacement en vaut «la peine». Tous les jours, je réorganise les informations récoltées pour en faire une sorte d’histoire cohérente sur ces entreprises suisses au Brésil. Aujourd’hui, je suis déjà fixée sur une série d’entreprises/entrepreneurs que je vais visiter, mais je continue d’approfondir d’autres pistes pour me décider juste avant de partir ou une fois sur place. Ensuite, une fois sur place, je pourrais partir sur la base des quelques rendez-vous déjà programmés. A priori je serai à Rio pendant les deux premières semaines du mois d’avril. J’y ai déjà quelques entretiens programmés avec des petits entrepreneurs et des grandes firmes, dans des domaines variés (alimentation, luxe, etc) Puis, à partir du 14 avril je me rendrai à São Paulo pour une autre série d’entretiens et observations. Sur le terrain, le plus important sera de rester alerte pour observer et recueillir des informations pertinentes, et d’être très réactive pour rebondir sur un sujet qui n’était pas prévu.