Avec HORAO, la chirurgie du cerveau va chercher l’innovation auprès du public.

Le neurochirurgien Philippe Schucht et son équipe à l’hôpital universitaire Inselspital de Bern ont minutieusement préparé le projet HORAO avant de faire une campagne de financement participatif qui a eu énormément de succès. Avec la participation de wemakeit et de notre partenariat Science Booster, ils ont récolté durant l’été 2017 près de CHF 70’000 pour améliorer les techniques utilisées en chirurgie du cerveau. Luc Henry, conseiller scientifique du Science Booster a voulu en savoir plus.

Félicitation Philippe ! Votre but était très ambitieux, mais vous l’avez atteint avec brio. Quel a été la clé du succès de votre campagne ?

Le travail d’équipe ! Nous avons parlé du projet avec toutes nos connaissances. A la fin, nous nous sommes entouré d’une équipe de jeunes réalisateurs, designers, artistes, journalistes, et une multitudes de supporters autour du monde. Ils ont tous contribué, en plus de l’aide du Science Booster. La diversité de ce réseau et sa portée internationale ont joué un rôle important.

Comme la neurochirurgie, le crowdfunding est un travail d’équipe.

Et quelle était la partie le plus difficile ?

Les mécanismes traditionnels de financement de la science suivent une logique conservatrice et bien balisée. Avec le financement participatif, nous sommes sorti des sentiers battus et nous nous sommes trouvé directement face au public ; on n’est pas habitué. Au final, à partir du moment où nous nous sommes lancés, le projet a reçu un soutient positif unanime.

Quand avez-vous entendu parlé du financement participatif pour la première fois, et qu’est-ce qui vous a fait pensé que c’est ce dont vous aviez besoin pour HORAO ?

J’ai participé à une formation sur l’innovation à l’université d’Harvard et j’ai découvert que la NASA utilise de plus en plus l’intelligence collective pour résoudre certain de leurs problèmes. J’ai décidé d’appliqué une stratégie similaire pour HORAO et lorsque j’ai découvert le Science Booster, c’était clair que c’était la meilleure façon de le financer.

C’est tout un réseau qui a rendu HORAO possible.

C’est génial de voir que votre masterclass chirurgie du cerveau a été une contrepartie populaire. Qu’est-ce que vous avez prévu d’apprendre à ces étudiants un peu inhabituels qui ont soutenu le projet ?

Mon collègue Johannes Goldberg a prévu un programme très complet qui va présenter une multitude de techniques à la pointe. Ce sont elles qui rendent la neurochirurgie particulièrement fascinante et il leur apprendra comment elles fonctionnent et à les utiliser.

Quelles sont les prochaines étapes pour l’équipe d’HORAO?

Nous somme pour l’instant bien occupé à emballer les contreparties pour les envoyer à nos supporters. En même temps, nous avançons à l’organisation de la partie « intelligence collective » avec nos partenaires aux Etats-Unis. Nous espérons lancer le concours d’idée au printemps 2018.

Merci! Il ne me reste qu’à vous souhaiter le meilleur pour la suite du projet!

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