Meet the Makers: Verveine

Verveine est un projet musical, né il y a trois ans sous l’impulsion de Joëlle Nicolas:

«J’ai étudié le piano pendant une douzaine d’années et j’ai toujours aimé chanter. Sans passer par des écoles professionnelles, j’ai développé mon univers sonore en expérimentant tout d’abord la folk en collaborant avec un guitariste, puis je me suis petit à petit distanciée de mes influences rock, folk et jazz en développant Verveine qui est mon premier véritable projet scénique.»

«Ce dernier a pris des formes différentes en trois ans selon le matériel dont je disposais, d’abord piano et voix puis très rapidement mon set-up s’est étendu, avec l’acquisition de synthétiseur et de machines. On devient vite accumulateur et collectionneur de ce genre d’objets! La dimension rythmique est un élément déclencheur quant aux sonorités plus électroniques qu’ont pris mes compositions.»

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«S’atteler à un aspect plus technique, plus «geek» de la musique s’est spontanément manifesté en travaillant seule. L’électronique s’est présentée comme l’un des meilleurs moyens d’élargir les possibilités sonores de mes morceaux tout en me permettant de les maîtriser et les orchestrer en concert, après beaucoup d’entraînement quand même! Je travaille un peu à l’ancienne, puisque je n’utilise pas d’ordinateur, pour l’instant en tout cas.»

«Je crois que l’idée de me perdre au milieu d’un agglomérat de câbles, de claviers et de machines me plaît. Je me retrouve d’un coup aux commandes d’un espèce de poste de pilotage dans lequel je peux synchroniser, assembler, séparer, ajouter des multiples sons.»

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«Des influences disparates ont nourri mes compositions et comme beaucoup de musiciens, j’ai de la peine à définir le son que je produis. La façon la plus simple de le spécifier serait d’ajouter à peu près n’importe quels adjectifs avant ou après le mot pop (réponse facile, je l’admets), toutefois, mon créneau actuel est l’expérimentation du mélange des sons synthétiques avec des instruments mécaniques tels que la voix et parfois le piano.»

«Mon futur premier album est le fruit de trois ans d’élaborations sonores que je me suis appliquées à créer seule, dans mon atelier, pour tout d’abord éviter la démocratie inhérente aux groupes de musique mais aussi et surtout parce que je ressentais le besoin de trouver ma propre touche et de l’exploiter par moi-même. Cependant, je n’exclus pas les collaborations, d’autant que je ne pratique pas tous les instruments. J’envisage d’intégrer de la guitare, de la batterie et du saxophone sur les compositions du deuxième album.»

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